Népal, femme des montagnes

GATLANG : la vie de Sangita, femme des montagnes du Népal après le séisme de 2015

Je me suis rendu à Gatlang, petit village traditionnel situé à 15 km du Tibet avec Christophe Abbou de l'agence de trek Azimut Nepal pour évaluer les besoins des habitants suite au séisme de 2015. J'ai suivi pendant une journée et demi, la vie quotidienne d'une femme de 28 ans, Sangita. Ce village à 2200 m d'altitude est constitué d'environ 300 maisons inhabitables à ce jour à cause du séisme. Les gens vivent sous tente actuellement et ils disent qu'ils vont y rester 4 à 5 ans. Ils devront subir les moussons et l'hiver alors que les politiques viennent en hélicoptère pour pas grand chose...

Vallée de la région de Gatlang

Arrivée à Gatlang

Brossage des dents derrière les tentes installées après le séisme

Pour préparer le chyia (thé népalais) et les chapatis (galettes épaisses servant de pain), Sangita ramasse le bois

Sangita prépare la pâte des galettes traditionnelles

Cuisson des galettes sous la tente

L'heure du bain pour son fils Nima Wangiyu

Tashi Jyurme Lama avec son fils et sa femme Sangita. Tashi est guide de montagne et parle un français parfait. Pour tout renseignement, je vous mettrai en contact

Mann Maya, la grand mère, surveille les bébés à l'ombre du soleil et du vent

Gatlang, maisons touchées par le séisme

Début de la reconstruction, mai 2015

Les hommes reconstruisent les stupas pour la prière

Une habitante devant sa maison détruite. Elle récupèrera ce qu'elle peut

Les 300 maisons détruites ou fragilisées laissent 2000 habitants sous les tentes qu'ils ont du mal à recevoir car la route a été coupée. Une bonne heure de marche a été nécessaire pour atteindre le village

Gatlang

Petit village de Purano (vieux village), au-dessus de Gatlang, complètement détruit

Les portables ont du réseau et permettent une bonne communication

Sangita participe à une réunion avec les villageois pour savoir ce qu'ils vont faire dans le futur. Il s'avère qu'un déménagement de la population plus loin est trop coûteux. Ils se préparent à vivre 4 ou 5 ans sous des tentes avant une reconstruction totale